Vue du village de Saint saturnin lès Apt


Le Moulin


A voir, à découvrir

Dans le village

Le village primitif sur le rocher, le donjon et la chapelle castrale (1056) 

Dominant le village et tout le Pays d’Apt, le site du château offre une vue époustouflante.

Le rocher, encore entouré de remparts (dont certains en écaille de poissons sont remarquables), délimite le premier village fortifié. Depuis le « castrum »  primitif (vers 950, donjon + chapelle) à nos jours le village a connu trois extensions aux XIIIe, XVe et XVIIe siècles. En montant au château par des calades en pierres, vous découvrirez les nombreux vestiges préservés des anciens remparts, les portes, les tours carrées…

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La Chapelle Castrale peut être visitée sur demande à la Mairie. Accès par la place de la Mairie en empruntant une calade en pierres ou par la combe du barrage (voir les barrages)

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Les moulins à vent (XVIIe XVIIIe siècles)

À l’origine, quatre de ces moulins à farine étaient situés sur le piton rocheux qui domine le village actuel. Il n’en subsiste plus que deux, dont un seul encore « ailé » . Un cinquième est encore visible au hameau des Bassacs (en allant vers la Tuilière).

 

La Chapelle St Roch

Cette chapelle fut édifiée par les habitants survivants de la terrible peste de 1720 qui a ravagé le Sud Est pour remercier saint Roch de les avoir protégés.

 

L'église de Saint-Saturnin-Lès-Apt

Située au centre du village, en face de la mairie (Maison commune), aété construite en 1858-1862 sur l'emplacement d'une église du Xème siècle.

Son patrimoine culturel, artistique, religieux est présenté sur le document pdf que vous pouvez télécharger ICI

Tous les dimanches de juillet et août 2022 à 17h commence devant la porte de l'église une visite guidée (gratuite) d'une heure environ, permettant de découvrir ce patrimoine.

 

Le portail Leyguier et les remparts

À l'est du village, le portail Leyguier ou Eyguier faisait partie de l’enceinte fortifiée du XV° siècle ( 2e extension). Une  muraille des anciens remparts remonte à l’est jusqu’au « château ».

 

Lavoirs et fontaines

En vous promenant dans le cœur du village ou ses faubourgs vous pourrez découvrir des fontaines et des lavoirs remarquables. La fontaine publique située en contrebas de la mairie est inscrite aux Monuments historiques.

 

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La citerne de l’Hôpital

Dans la rue qui monte le long de la maison de retraite ( ancien hôpital hospice), découvrez sur la place de la citerne  cette Fontaine réservoir. Sous cette colonne déjà imposante, se cache une volumineuse citerne alimentée par des sources. La fontaine, dont il reste le mascaron, à été  remplacée par une fontaine à bras .

 

Les portes de maisons du village

Dans la rue de la République, soyez attentifs aux portes, ventaux, colonnes, balcons de ces maisons des XVII° et XVIII° ( 3 sont inscrites à l’inventaire des Monuments historiques) .Entre autres la maison à cariatides !

 

 

Les deux barrages

Sources et citernes ne suffisant plus pour alimenter en eau le village dont la population augmentait, un premier barrage, aujourd’hui immergé mais bien visible, fut construit en 1836. Un second barrage, plus solide et augmentant la capacité fut terminé en 1902. 

Un tunnel sous le barrage (aujourd’hui fermé par une grille) permettait de traverser le rocher, sans doute pour acheminer l’eau à une citerne ou une fontaine.

 

 
Et…. Joseph Talon qui est-il ?
 

Le promoteur sinon l’inventeur de la trufficulture fut un paysan saturninois illettré, Joseph Talon, né vers 1755, et qui garda son secret pendant la période révolutionnaire pour ne le divulguer que vers 1810. Une statue du sculpteur P. Gatine, inaugurée le 9 novembre 1986, commémore l’ingéniosité de ce paysan qui contribua au développement d’une richesse régionale.

 

 

 

 

 


Restauration complète Chapelle de Croagnes

Restauration complète Chapelle de Croagnes

Aperçu historique (d’après A Roux - 1937)

Les habitants qui occupèrent notre sol bien avant l’ère chrétienne sont appelés Ligures par les auteurs grecs et sont considérés comme le peuple indigène de la Provence et du Comtat.

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Les influences des grecs établis à Marseille et des Celtes contribuèrent à modifier le caractère de la population Ligure. Les Celtes ont occupé définitivement la Provence vers le IV° siècle avant notre ère. Deux cents ans plus tard, les Celto-ligures se sont organisés en une confédération puissante. Ils établirent leur “oppida” sur des hauteurs isolées telles que la colline de Péréal.

Vers le milieu du II° siècle av.JC une organisation politique semble naître, les Vulgientes, groupant un certain nombre de points habités autour d’Apt, la ville capitale. Le territoire de St saturnin nous a laissé des vestiges de l’occupation des Vulgientes (épitaphe en caractères grecs à Bardouin et à Péréal et autel à St Pierre d’Agnane).

 


Voies principales

jardin_chapelle.jpgEn 1765 on comptait 312 maisons dans le village et 294 à la campagne. Un réseau plus serré de routes devenait indispensable.
le Chemin de Gordes qui partait de Rustrel et passait au sud de l’agglomération, passait à Croagnes (devant Ste Madeleine), puis Fontaube. Ce parcours fut abandonné en 1868 lors de l’établissement de la route actuelle.
le Chemin de Sault : commençait à l’ouest du bourg, desservait la Montagne, St Jean puis Sault.
le Chemin de St Christol : Départ au portail Ayguier, passait par Romanet, traversait la route du Dauphiné au-dessus de Berre et aboutissait à St Christol.
le Chemin d’Apt au Dauphiné : issu d’Apt, il traversait la colline du Puy, longeait Villars, puis la fontaine des Noyers pour aller vers Angoustine, le Safranier, Berre, Col-Curnier, St Trinit, Ferrassières et Sederon. A partir du XVII° c’est le chemin de Sault, retracé et plus praticable, qui remplacera cet itinéraire.
le Chemin d’Apt : Du village à Bourgane en une seule ligne droite, il obliquait à gauche au grand Plan pour rejoindre la route du Dauphiné au quartier de la Cucuronne.